C'était le temps où Lagisquet était un ailier international bayonnais, où Bélascain faisait des "passes-après-contact" sans le savoir, où Codorniou était magique pour envoyer Pardo à l'essai, et tout ça sans "temps de jeu" par des attaques "en première main" avec des ballons qui arrivaient -pas toujours, c'est vrai, mais souvent-jusqu'à l'aile où des Bernard Duprat faisaient des cadrages -débordements et courraient (très) vite vers les piquets d'en-but.  C'était le temps ou Titou Lamaison jouait au rugby avant de jouer au restaurateur, où Blanco acceptait les ballons bayonnais pour marquer et où il y avait encore des dacquois en Equipe de France...

C'était le temps où on pouvait taper des coups de pieds à suivre, recentrer, etc...  C'était le temps où, après en avoir mis ou pris trente, on buvait quelques bières au siège avant de rentrer.  

C'était bien!

 Que le rugby est beau quand il est pratiqué comme ça !!! 

 Après le match du week-end, la télé avec les spécialistes, jour de rugby...une bouffée d'air pour vous aider à surmonter vos moments de déprime rugbystiques. Il est vrai qu'alors il n'y avait pas tous ces appointés, conseillers, experts, consultants, communicants, agents sportifs, agents de sponsoring, journalistes, sportifs, agents de sponsors, directeurs spécialisés, Directeurs Généraux appointés, Directeurs Spécialisés de stades, PDG appointés de Club, services d'ordre, ....bref tous ces frelons qui s'alimentent grassement sur la financiarisation de l'économie du spectacle institutionnalisé autour du monde du rugby.  

 Malgré les commentaires pas toujours exacts de Roger Couderc, cette vidéo montre bien que 2 clubs du Pays Basque avaient, dans ces années là, une envie de produire du jeu qui n'existe plus aujourd'hui dans le rugby dit professionnel . Les oreillons et les pépètes sont passés par là...

 Les enjeux n'étaient pas les mêmes, l'esprit non plus !! Le spectacle du jeu n'était pas mort... 

Hommage aux frères d’armes...

Le Haka de l’armée néo-zélandaise pour rendre hommage à ses morts

Tout amateur de rugby connaît et vibre à la vue du Haka des All Blacks.
Mais la danse guerrière est avant tout une tradition ancestrale particulièrement
ancrée dans la culture néo-zélandaise. C’est pourquoi, il n’est pas étonnant de l’observer
à diverses occasions – hors rugby, bien sûr.
L’armée néo-zélandaise, durement frappée la semaine dernière en Afghanistan avec le
décès de trois de ses militaires, a tenu à leur rendre hommage en exécutant un immense et
impressionnant Haka, filmé et diffusé par la New Zealand Defense Force